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Maman
Aux marches de la mort
je te portai maman
- troublé comme un amant …
et tu fermais les yeux
sous le voile d’amour
qui couvrait ton front pieux …
Tu reposais la tête
au creux de mon épaule
- je me disais : c’est drôle
comme tu es si lourde
pourtant si maigrelette.
Entends-tu ? … ou bien sourde …
… es-tu déjà partie
pour ton dernier voyage
avec pour tout bagage
une modeste robe
qu’en discrètes parties
tes prières raccommodent …
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